城里城外东北人
地区:其他
  类型:年代
  时间:2025-05-17 11:14:36
剧情简介

疫情时期特别录制、城里城外伦敦西区2020年全新复排版契诃夫名作《万尼亚舅舅》在结束演出后,城里城外又重回哈罗德·品特剧院录制了这一五星作品。在全球大部分剧院仍处于黑暗之中时,给人们带来一剂警醒的力量和希望。被《旗帜晚报》誉为“我们时代的‘万尼亚舅舅’”。此版复排由奥利弗奖得主、出演过《美国队长》《控方证人》等剧的托比·琼斯,和因《霍比特人》《南方与北方》走红的理查德·阿米蒂奇领衔主演,录制版本还邀请到两度奥利弗奖得主罗杰·阿拉姆加盟,卡司阵容十分抢眼。剧本由康纳·麦克弗森全新改编,著名导演伊恩·里克森再度操刀,献上一部"完美"“尖刻”“精彩绝伦”的复排,获得包括最佳话剧男演员、最佳导演在内的四项奥利弗奖提名。契诃夫名作《万尼亚舅舅》讲的是精神信仰的幻灭,从另一个角度看蕴含着重建的希望:万尼亚舅舅和他的外甥女索尼娅常年住在乡下庄园,只有医生阿斯特罗夫偶尔来访。万尼亚舅舅日复一日庄园劳作、翻译著述和誊写稿子,都是为了索尼娅的父亲、他的姐夫谢列勃里雅科夫教授。对教授的崇拜,支撑了万尼亚舅舅半生辛苦的价值,然而教授带着新婚的年轻妻子回到庄园时,一切秩序和幻想都被打破了……

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明星主演
姜贤秀
徐仲薇
郭进
最新评论(718+)

扬帆

发表于3分钟前

回复 :圣丹斯电影节非虚构类最佳短片得主《约翰的太空寻人启事(John Was Trying to Contact Aliens)》。这部16分钟的短片,由英国导演Matthew Killip执导,主要讲述了John Shepherd在密歇根的家中花了30年时间试图联系外星人的故事。他使用大量的高科技设备将雷鬼、非洲节拍、爵士乐和东方音乐传送到数百万英里以外的地方。


刘翔

发表于7分钟前

回复 :该片是一部三段式主题(爱和性)电影,由米开朗基罗•安东尼奥尼(《危险临界点》)、史蒂文•索德伯格(《平衡》)和王家卫(《手》)三位导演联合执导。《手》讲的是1960年代的香港,年轻的裁缝(张震)多年不计回报地爱着交际花华小姐(巩俐)的故事,影像华丽,充满了质感又略带伤感。《平衡》的故事发生在1950年代的纽约,广告人尼克•彭罗斯(罗伯特•唐尼)总是被春梦困扰,只得向他的心理医生珀尔(阿兰•阿金)求助,基调虽荒谬反常,却也可看成颇有自嘲意味的幽默喜剧。《危险临界线》则仍是安东尼奥尼一向关注的现代社会中的男女关系主题,哲学味道浓烈。


红雨

发表于9分钟前

回复 :Walden (Diaries, Notes & Sketches) de Jonas Mekas États-Unis, 1969, 16mm, 180’, nb et coul., vostf filmé entre 1964 et1968, monté en 1968-1969Walden est le premier des journaux de Jonas Mekas, rassemblés sous le titre générique Diaries, Notes & Sketches – le premier monté, même si Lost Lost Lost, achevé en 1976, montre la période précédente, de 1949 à 1963.« Depuis 1950, je n’ai cessé de tenir mon journal filmé. Je me promenais avec ma Bolex en réagissant à la réalité immédiate : situations, amis, New York, saisons. […] Walden contient le matériel tourné de 1964 à 1968 monté dans l’ordre chronologique. La bande-son utilise les sons enregistrés à la même époque : voix, métro, bruits de rues, un peu de Chopin (je suis un romantique) et d’autres sons, significatifs ou non. »Jonas Mekas« Je n’ai pas disposé de ces longues plages de temps nécessaires à la préparation d’un scénario, puis au tournage, puis au montage, etc. Je n’ai eu que des bribes de temps qui ne m’ont permis de tourner que des bribes de film. Toute mon œuvre personnelle est devenue comme une série de notes. Je me disais : je vais faire tout ce que je peux aujourd’hui, parce que sinon je ne trouverai pas d’autre moment libre avant des semaines. Si je peux filmer une minute, je filme une minute. Si je peux filmer dix secondes, je filme dix secondes. Je prends ce que je peux, désespérément. Mais pendant longtemps, je n’ai pas visionné ce que je filmais et emmagasinais ainsi. Je me disais que tout ce que je faisais, c’était de l’entraînement. »Jonas Mekas, 1972« Walden de Jonas Mekas s’impose, près de trente ans plus tard, comme un document cinématographique essentiel de la vie artistique new-yorkaise à l’une de ses époques les plus grandioses. Sans jamais choquer ni se confesser, Mekas a imprégné chaque instant de ce très long film des nuances de sa personnalité. Parmi un vaste éventail de personnages, pour la plupart non nommés ou simplement appelés par leur prénom – bien que certains soient mondialement célèbres –, le seul portrait psychologique est celui du cinéaste lui-même : un poète lituanien exilé, fasciné et torturé par sa lente américanisation. Le film est dominé par un rythme staccato nerveux qui s’épanche régulièrement en grandes exaltations. En accumulant massivement des images, Mekas s’est constitué des archives uniques en leur genre pour assembler ce journal visuel, le premier d’une longue série. Aucun autre film ne restitue à ce point la sensation propre à ce temps et à ce lieu, telle qu’on peut la retrouver en regardant le film aujourd’hui. En tant que personnage secondaire apparaissant régulièrement devant la caméra de mon ami, je suis conscient combien sa représentation des autres reste fragmentaire et elliptique, et cependant ces images sont devenues pour moi les indices visuels les plus forts de la personne que j’étais il y a trente ans. Ceci est peut-être la clé de l’œuvre de Mekas : sa découverte d’une forme cinématographique laissant transparaître ses changements d’humeur, sans imposer un masque cohérent de lui-même. Il a ainsi construit une oeuvre qui laisse les autres apparaître dans leur ambiguïté phénoménale. »P. Adams Sitney, 1996, Le Livre de Walden, éd. Paris Expérimental, 1997« Disons que, cinématographiquement parlant, il n’y a peut-être rien de plus beau que les trois premiers plans de Walden : des arbres dans un parc bleuté par les reflets du soleil d’hiver, la neige et l’aube du printemps ; du temps, proustien ou haché en haïku, du temps qui tient dans la main, du souvenir partout. »Philippe Azoury, « Vivace Jonas Mekas », Libération, 31 octobre 2000


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